Visible Minorities (visible + minority)

Distribution by Scientific Domains


Selected Abstracts


Ghettos in Canada's cities?

THE CANADIAN GEOGRAPHER/LE GEOGRAPHE CANADIEN, Issue 3 2006
Racial segregation, ethnic enclaves, poverty concentration in Canadian urban areas
Recent literature suggests a growing relationship between the clustering of certain visible minority groups in urban neighbourhoods and the spatial concentration of poverty in Canadian cities, raising the spectre of ghettoization. This paper examines whether urban ghettos along the U.S. model are forming in Canadian cities, using census data for 1991 and 2001 and borrowing a neighbourhood classification system specifically designed for comparing neighbourhoods in other countries to the U.S. situation. Ecological analysis is then performed in order to compare the importance of minority concentration, neighbourhood classification and housing stock attributes in improving our understanding of the spatial patterning of low-income populations in Canadian cities in 2001. The findings suggest that ghettoization along U.S. lines is not a factor in Canadian cities and that a high degree of racial concentration is not necessarily associated with greater neighbourhood poverty. On the other hand, the concentration of apartment housing, of visible minorities in general, and of a high level of racial diversity in particular, do help in accounting for the neighbourhood patterning of low income. We suggest that these findings result as much from growing income inequality within as between each visible minority group. This increases the odds of poor visible minorities of each group ending up in the lowest-cost, least-desirable neighbourhoods from which they cannot afford to escape (including social housing in the inner suburbs). By contrast, wealthier members of minority groups are more mobile and able to self-select into higher-status ,ethnic communities'. This research thus reinforces pleas for a more nuanced interpretation of segregation, ghettoization and neighbourhood dynamics. Il ressort de la littérature la plus récente qu'il existerait une association de plus en plus étroite entre la forte concentration en milieu urbain de personnes appartenant à des groupes de minorités visibles et la concentration spatiale de la pauvreté dans les villes canadiennes, phénomène qui n'est pas sans soulever le spectre de la ghettoïsation. C'est dans cette optique que ce papier examine si les ghettos urbains à l'américaine ont vu le jour dans les villes canadiennes, à partir des données des recensements de 1991 et de 2001 et à l'aide d'un système de classification des quartiers conçu spécifiquement pour établir des comparaisons entre les quartiers de différents pays et ceux des États-Unis. Une analyse écologique est ensuite menée afin de comparer l'importance de la concentration des minorités, la classification par quartier, et les caractéristiques du parc de logements et ainsi mieux comprendre la configuration spatiale des populations à faible revenu dans les villes canadiennes en 2001. Les résultats laissent entendre que la ghettoïsation à l'américaine n'est pas un facteur à prendre en compte en ce qui concerne les villes canadiennes, et que la tendance vers une concentration de groupes ethniques n'est pas nécessairement associée au niveau de pauvreté dans le voisinage. En revanche, la concentration d'immeubles à logements multiples, de minorités visibles en général et d'un niveau élevé de diversité raciale en particulier, expliquent, en partie, la distribution des personnes à faible revenu dans le voisinage. Ces résultats laissent entendre que la croissance de l'inégalité des revenus au sein des groupes de minorités visibles est aussi importante que l'inégalité qui existe entre eux. Ceci augmente les chances que les membres les plus défavorisés de tous les groupes de minorités visibles échouent dans un quartier précaire et moins que désirable duquel ils n'ont pas les moyens de s'échapper (y compris les logements sociaux dans les quartiers centraux). Par contre, les membres les plus aisés des groupes minoritaires peuvent choisir de vivre dans une ,communauté ethnique, dont le statut socio-économique est plus élevé. Cette recherche peut servir dans les plaidoyers en faveur d'une interprétation plus nuancée de la ségrégation, la ghettoïsation et les dynamiques de quartier. [source]


Residential segregation of visible minorities in Canada's gateway cities

THE CANADIAN GEOGRAPHER/LE GEOGRAPHE CANADIEN, Issue 3 2002
HARALD BAUDER
Although the influx of visible minority immigrants has created an atmosphere of diversity and multicultural-ism in Canada's three major gateway cities, Montreal, Toronto and Vancouver, immigration has also produced metropolitan landscapes of fragmentation and ethnic separation. The objective of this study is to compare the residential patterns of visible minority populations in Montreal, Toronto and Vancouver, using a rigorous and consistent method that examines the temporal and spatial nature of segregation and its links to local housing characteristics. The paper reviews the literature on models of urban separation, and ethnic and visible minority segregation in Canadian cities, and develops four propositions regarding expected residential patterns and concentrations of visible minorities. It tests these propositions using an analysis of 1986, 1991 and 1996 Census data, in which residential patterns in the three cities are examined and related to the distribution of different types of housing. Our findings confirm previous research results of fragmentation and dispersal, but we uncover decisive differences between cities. Bien que l'afflux d'immigrants appartenant à des minorités visibles ait créé un climat de diversité et de multiculturalisme dans trois des principales portes d'entrée au Canada, à savoir Montréal, Toronto, Vancouver, il n'en reste pas mains que cet afflux a aussi produit des paysages métropolitains de fragmentation et séparation ethniques. L'objectifde cette étude est de comparer les modèles résidentiels des populations minoritaires visibles de Montréal, Toronto et Vancouver; pour ce, nous avons utilisé une méthodologie rigoureuse qui examine la nature de cette ségrégation, du point de vue temporel et spatial ainsi que ses liens avec les caractéristiques des habitats locaux. L'article fait une recension des écrits portant sur les modèles de séparation urbaine, ainsi que sur la ségrégation des minorités ethniques et visibles. II développe quatre propositions concernant les modèles résidentiels et les concentrations de minorités visibles anticipés. L'article vérifie ces propositions à partir de l'analyse des données du recensement des années 1986, 1991 et 1996, dans lesquelles les modèles résidentiels étaient étudiés et mis en rapport avec la distribution des différents types d'habitat. Nos conclusions confirment les résultats de recherches antérieures sur la fragmentation et la dispersion, mais dévoilent en même temps des différences cruciales entre les villes. [source]


Diversification des populations dans la région de Montréal: de nouveaux défis de la gestion urbaine

CANADIAN PUBLIC ADMINISTRATION/ADMINISTRATION PUBLIQUE DU CANADA, Issue 2 2002
Sylvie Paré
Sommaire: Certaines organisations municipales s'efforcent de mieux répondre aux nouveaux besoins associés aux transformations de la population métropolitaine. Une perspective de meilleures pratiques face aux nouveaux défis de la gestion urbaine se dessine progressivement pour les banlieues et anciennes banlieues des villes situées dans les différentes couronnes au Nord et au Sud de Montréal. Après un bref aperçu des transformations de la population, nous examinons les groupes susceptibles d'avoir des besoins particuliers. S'ensuivent un exposé des types d'interventions entreprises par les municipalités québécoises dans ces domaines, puis les objectifs de recherche ainsi que la méthodologie. Finalernent, nous présentons les résultats à partir de l'analyse des données recueillies dans dix-sept municipalités de plus de 3 000 habitants, excluant la Ville de Montréal. Nous avons retenu quatre variables: population immigrante, minorités visibles, familles monoparentales et familles à faible revenu. Les municipalités retenues se situent à un niveau élevé pour l'un ou l'autre de ces fadeurs ou encore pour leur combinaison. Il n'y a pas forcément de liens entre la forte présence des divers sous-groupes et l'existence de politiques et programmes. Un phénomèe intéressant se présente quant à la présence de politiques pour les personnes âgées car la majorité des municipalités font preuve d'innovation à cet égard. Abstract: Some municipalities are adopting initiatives designed to better respond to needs associated with the changing composition of the urban population. This research aims to identify "best practices" of municipal administration in the suburban ring around Montreal, in particular with respect to the development of programs and policies designed to accommodate emerging populations with special needs. After a brief presentation of the changing demographics of such populations, the authors examine in greater detail specific groups that require special attention. They then present the different types of initiatives developed by Quebec municipalities to respond to identified needs discuss the objectives and methods of their research. They analyse data collected in seventeen municipalities in the Montreal area that have at least 3,000 residents, excluding the City of Montreal. Research focuses on four types of sub-populations: immigrants, visible minorities, single-parent families, and low-income families. All of the municipalities included in our study have a higher than average incidence of one or more of these sub-populations. Data does not reveal a strong relationship between municipal initiatives and the presence of the different sub-groups. On the other hand, nearly all municipalities have developed initiatives to respond to the increasing presence of the elderly. [source]


Recruitment, selection and promotion of visible-minority and aboriginal police officers in selected Canadian police services

CANADIAN PUBLIC ADMINISTRATION/ADMINISTRATION PUBLIQUE DU CANADA, Issue 1 2000
Harish C. Jain
As many commissions and inquiries on race relations issues in policing have reported, this lack of representation may be a factor that is hindering the effectiveness of police work in major urban centres across Canada. Hence, many commentators have called for increased representation of visible minorities and aboriginal people in the police services through effective recruitment, selection and promotion strategies. In this article, through the use of both quantitative and qualitative research methodologies, the authors identify and assess the various staffing and promotional policies and practices of thirteen police services across Canada. Results suggest that there has been some progress in the representation of visible minorities and aboriginal people in policing over the fifteen-year period of this study. However there is still room for considerable improvement in the policies, practices and culture of police services if they are to become more representative of the diversity of the communities they serve. Sommaire: La composition démographique des corps de police canadiens dans les grandes villes ne reflète généralement pas la diversité des communautés desservies, particulièrement en ce qui concerne la représentation des minorités visibles et des Autochtones. Tel que signalé par de nombreuses commissions et enquêtes sur les questions de relations inter-raciales se rapportant à la police, ce manque de représentation est peut-être un facteur qui nuit à l'efficacité du travail de la police dans les grands centres urbains du Canada. De nombreux observateurs ont donc préconisé une plus forte représentation des minorités visibles et des Autochtones au sein des corps de police grâce à de bonnes stratégies de recrutement, de sélection et de promotion. En suivant une méthodologie de recherche à la fois quantitative et qualitative, nous identifions et évaluons dans cet article les diverses politiques et pratiques de dotation et de promotion de treize corps policiers à travers le Canada. D'après les résultats, la représentation des minorités visibles et des Autochtones dans les corps de police aurait connu un certain progrès au cows des quinze années étudiées. Cependant, il reste encore du chemin à faire en ce qui concerne les politiques, les pratiques et la culture des corps de police pour mieux représenter la diversité des communautés qu'ils desservent. [source]


The Pursuit of Postsecondary Education: A Comparison of First Nations, African, Asian, and European Canadian Youth,

CANADIAN REVIEW OF SOCIOLOGY/REVUE CANADIENNE DE SOCIOLOGIE, Issue 1 2009
VICTOR THIESSEN
Utilisant l'Enquête auprès des jeunes en transition (EJET), sondage longitudinal nationalement représentatif, l'auteur examine l'argument voulant que les résultats éducationnels inférieurs de diverses minorités visibles et d'immigrants seraient attribués à leurs désavantages socioéconomiques, tandis que les résultats supérieurs des autres minorités visibles auraient pour cause leur soutien culturel. Les analyses rapportent des inégalités non négligeables dans le parcours pédagogique des Premières nations, des minorités visibles et des immigrants. Cependant, ni leur emplacement structurel ni leurs attributs culturels (ni les deux ensemble) n'expliquent entièrement les différences de leur parcours pédagogique ni ne peuvent être réduits à un simple modèle dans lequel les désavantages structurels détermineraient les résultats inférieurs et les facteurs culturels les supérieurs. Using the nationally representative longitudinal Youth in Transition Survey, this paper examines the argument that inferior educational outcomes of various visible minorities and immigrants can be attributed to their socio-economic disadvantages, while superior outcomes of other visible minorities is due to their cultural supports. The analyses document sizeable inequalities in educational pathways of First Nations, visible minorities, and immigrants. However, neither structural location nor cultural attributes (nor both in conjunction) totally account for differences in their educational pathways nor can they be reduced to a simple pattern whereby structural disadvantages account for inferior pathways and cultural factors for superior ones. [source]


The Role of Situational Interviews in Fostering Positive Reactions to Selection Decisions

APPLIED PSYCHOLOGY, Issue 3 2010
Gerard H. Seijts
We investigated the effect of interview format and employment equity program strength on perceptions of fairness. We used job seekers and vignettes to test the hypotheses. The participants reported lukewarm support for employment equity programs. The use of a situational interview in the selection process of an organisation that had adopted an employment equity program contributed to higher perceptions of fairness vis-à-vis the use of an unstructured interview. The results also showed that the inclusion of a situational interview in the selection process mitigated negative reactions to the selection decision when a strong employment equity program was in place as well as when a female visible minority was hired. Nous avons évalué l'impact sur la perception de justice du style d'entretien et de la rigueur d'une charte d'équité relative à l'emploi. On a fait appel à des demandeurs d'emploi et utilisé un test de jugement situationnel pour éprouver les hypothèses. Les répondants se sont montrés peu enthousiastes en ce qui concerne les chartes d'équité relatives à l'emploi. Le choix d'un entretien structuré dans le processus de sélection d'une organisation qui avait adopté une charte d'équité relative à l'emploi a amélioré la perception de justice portant sur un entretien ordinaire. Il apparaît aussi que la présence d'un entretien structuré dans le processus de sélection atténuait les réactions négatives consécutives au résultat de la sélection quand existait une sérieuse charte d'équité relative à l'emploi et quand était embauchée une minorité féminine non négligeable. [source]