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En Mai (en + mai)
Selected AbstractsBilan de 9 ans de suivis des déprédations de Hamsters communs (Cricetus cricetus) sur les cultures alsaciennesEPPO BULLETIN, Issue 2 2007I. Losinger En France, le hamster commun (Cricetus cricetus) n'est présent que dans la plaine du Rhin. Classé nuisible jusqu'en 1993 en raison des dommages qu'il causait aux cultures, il est aujourd'hui menacé de disparition dans l'ouest de l'Europe. Il fait l'objet d'un programme de conservation à la demande du Ministère de l'Environnement depuis 1998. En raison des déprédations que quelques individus peuvent causer au printemps dans les cultures spécialisées, C. cricetus entre en conflit avec les exploitants agricoles. Pour éviter des destructions illicites, une procédure de constats de dommages a été mise en place dès 1998. Elle aboutit à la capture des animaux en cause ou à une compensation financière correspondant au manque à gagner à la récolte. En 9 ans, 48 exploitants alsaciens ont fait appel à cette procédure. 107 constats ont été dressés pour 270 terriers et 49 animaux ont été capturés et déplacés. Enfin, les dommages liés à la présence de 126 terriers ont été indemnisés pour une valeur totale d'environ 8100 EUR. Cet article met en évidence que les déprédations causées par C. cricetus s'effectuent principalement en mai, pendant une dizaine de jours, sur 3 cantons. Les campagnes d'information et la prise en compte des dommages ont contribuéà faire accepter l'espèce par la majeure partie des exploitants agricoles. Pour que cette tendance perdure, il est impératif de maintenir le système existant, mais aussi de restaurer l'habitat de l'espèce et de sensibiliser les exploitants à l'importance de ce petit rongeur alsacien. [source] Association of Sphaeropsis sapinea with insect-damaged red pine shoots and conesFOREST PATHOLOGY, Issue 1 2003E. Feci Summary The association of the shoot blight and canker pathogen Sphaeropsis sapinea with red pine (Pinus resinosa) shoots and cones damaged by insects (especially Dioryctria sp.) was investigated. Samples from a single plantation approximately 35 years old, in Sauk Co., Wisconsin and also from three plantations, between approximately 40 and 50 years old, located in an area of pine shoot moth activity in the preceding year in Adams Co., Wisconsin were visually examined. Samples were arbitrarily collected from trees felled in the first plantation in May. Pycnidia of S. sapinea and insect damage were observed on 56 of 91 (62%) of closed cones and 17 of 165 (7%) of previous year's shoots. In the absence of insect damage, pycnidia of the pathogen were identified only on eight of 91 (9%) closed cones and never on previous year's shoots. In each of the other three plantations, 10 trees were located at intervals along transects in mid-June; one branch from the lower half of the crown per tree was pruned off, and both current and previous year's shoots were examined. Insect damage and S. sapinea pycnidia were too rare on current year's shoots to draw any conclusions. Insect damage occurred on 20,40% of over 2000 previous year's shoots that were examined, but pycnidia of the pathogen were identified on only about 5%. Although infrequent, S. sapinea was identified in association with insect-damaged previous year's shoots from these three plantations three times more frequently than those without insect damage. Random amplified polymorphic DNA (RAPD) markers from eight randomly selected isolates were consistent with the A group of S. sapinea, which can be aggressive on red pine. This ability to exploit insect-damaged shoots may facilitate long-term persistence of S. sapinea at low disease incidence and severity. The potential role of insect wounds as infection courts and insects as vectors of this important pathogen of pines deserves further study. Résumé L'étude a porté sur l'association entre le parasite de pousses et agent de chancre Sphaeropsis sapinea, et les pousses et cônes de Pinus resinosa endommagés par des insectes (surtout Dioryctria sp.). Des échantillons ont été examinés visuellement; ils provenaient d'une plantation d'environ 35 ans à Sauk Co., Wisconsin, et de trois plantations âgées d'environ 40 et 50 ans situées dans une zone où les insectes des pousses avaient été actifs l'année précédente à Adams Co., Wisconsin. Dans la première plantation, les échantillons ont été prélevés arbitrairement sur des arbres abattus en mai. Des pycnides de S. sapinea et des dégâts d'insectes ont été observés sur 56/91 (62%) des cônes fermés et sur 17/165 (7%) des pousses de l'année précédente. En l'absence de dégâts d'insectes, les pycnides n'ont été trouvées que sur 8/91 (9%) des cônes fermés, et jamais sur les pousses de l'année précédente. Dans chacune des trois autres plantations, 10 arbres ont été choisis à la mi-juin le long de transects ; sur chaque arbre une branche a été coupée dans la moitié inférieure de la couronne, et les pousses de l'année en cours et de l'année précédente ont été examinées. Sur les pousses de l'année, les dégâts d'insectes et les pycnides de S. sapineaétaient trop rares pour pouvoir en tirer des conclusions. Parmi plus de 2000 pousses de l'année précédente examinées, les dégâts d'insectes étaient présents sur 20,40% des pousses, mais les pycnides n'ont été trouvées que sur environ 5% d'entre elles. Bien que peu fréquent chez ces trois plantations, S. sapinea a été trouvé associé aux pousses de l'année précédente, 3 fois plus fréquemment chez celles endommagées par les insectes que chez les non endommagées. Pour huit isolats pris au hasard, les marqueurs RAPD ont indiqué leur appartenance au groupe A de S. sapinea qui peut être agressif sur P. resinosa. Cette aptitude de S. sapineaà utiliser les pousses endommagées par les insects peut faciliter sa persistance à long terme à des niveaux bas d'abondance et de dégâts. Le rôle potentiel des blessures d'insectes comme voies d'infection, et des insectes comme vecteurs du champignon parasite mérite d'être étudié. Zusammenfassung Es wurde die Assoziation zwischen Sphaeropsis sapinea (Erreger von Triebsterben und Rindennekrosen) und Schädigung an Trieben und Zapfen von Pinus resinosa untersucht, durch Insekten (vorwiegend Dioryctria sp.) untersucht. Proben von einer ca. 35 Jahre alten Plantage in Sauk Co., Wisconsin und von drei 40-50jährigen Plantagen mit Dioryctria -Befall im Vorjahr in Adams Co., Wisconsin wurden makroskopisch untersucht. Die Proben am ersten Standort wurden von Bäumen entnommen, die im Mai gefällt wurden (willkürliche Auswahl). Pyknidien und Schädigung durch Insekten wurden an 56/91 (62%) der geschlossenen Zapfen und an 17/165 (7%) der vorjährigen Triebe beobachtet. An Organen ohne Schädigung durch Insekten wurden die Pyknidien des Pathogens nur bei 8/91 (9%) der geschlossenen Zapfen und in keinem Fall an den vorjährigen Trieben nachgewiesen. In den anderen drei Plantagen wurden Mitte Juni je 10 Bäume entlang von Transekten untersucht; pro Baum wurde aus dem unteren Kronenbereich ein Ast abgeschnitten und sowohl die diesjährigen als auch die vorjährigen Triebe wurden untersucht. An den diesjährigen Triebabschnitten waren sowohl Schädigungen durch Insekten als auch Pyknidien von S. sapinea zu selten, um daraus Schlüsse zu ziehen. An den vorjährigen Triebabschnitten kamen Insektenschäden an 20,40% von über 2,000 untersuchten Objekten vor, aber Pyknidien des Pathogens wurden nur in 5% der Fälle nachgewiesen. Trotz des geringen Vorkommens wurde S. sapinea auf den vorjährigen und von Insekten beschädigten Trieben dreimal häufiger nachgewiesen als an Trieben ohne Beschädigung. Acht zufällig ausgewählte Isolate wurden anhand von RAPD Markern der Gruppe A von S. sapinea zugeordnet, die auf P. resinosa agressiv sein kann. Die Fähigkeit von S. sapinea, durch Insekten beschädigte Triebe zu nutzen, kann das Überdauern des Pilzes auf einem niedrigen Befallsniveau erleichtern. Die Bedeutung von Wunden, die durch Insekten verursacht werden, als Infektionspforten und die mögliche Rolle von Insekten als Vektoren dieses wichigen Pathogens sollte in weiteren Untersuchungen geklärt werden. [source] Detection of subsurface permafrost features with ground-penetrating radar, Barrow, AlaskaPERMAFROST AND PERIGLACIAL PROCESSES, Issue 2 2001K. M. Hinkel Abstract A ground-penetrating radar (GPR) survey was conducted in May 1999 on the 1 km2 Circumpolar Active Layer Monitoring (CALM) grid 5 km east of Barrow, Alaska. Spatially continuous measurements were collected along established transects while the active layer remained frozen. The primary objectives were to determine the ,long-term' position of the permafrost table, to recognize ice wedges and ice lenses, and to locate the organic,mineral soil interface. GPR signal and core collection were performed in tandem to verify signal interpretation, to calibrate the instrument, and to determine optimal GPR data-collection parameters. Two-way travel times from the antenna to subsurface reflectors were compared with measured depths obtained from soil cores to estimate an average pulse propagation velocity of 0.13 m/ns through the frozen soil. The most conspicuous subsurface reflectors were ice wedges, which gave high-amplitude hyperbolic reflections. Owing to its higher ice content, the approximate long-term position of the permafrost table could be traced laterally across the profile. Radar interpretations were obscured by the effects of cryoturbation, and because some horizons lack sufficient contrast in electrical properties. Highly detailed information can be obtained by collecting radar data at relatively slow speeds of advance, by using faster scanning rates (>32 scans/s), and by employing high-frequency antennas (>400 MHz). Copyright © 2001 John Wiley & Sons, Ltd. RÉSUMÉ Un levé réalisé avec un radar dont les ondes pénètrent dans le sol a été réalisé en mai 1999 sur un km2 appartenant à la grille établie pour suivre l'évolution de la couche active circumpolaire (CALM), 5 km a l'est de Barrow, Alaska. Des mesures ont été réalisées le long de transects alors que la couche active était gelée. Les premiers objectifs étaient de déterminer la position à long terme de la table du pergélisol, de reconnaître les coins et les lentilles de glace, et de localiser le contact entre les sols organiques et minéraux. Les données radar et des carottes de sondages ont été recueillies au même moment pour vérifier l'interprétation des données radar, calibrer l'instrument et déterminer les meilleurs paramètres d'enregistrement. Deux facons de calculer les temps de parcours depuis l'antenne jusqu'aux réflecteurs souterrains ont été comparés avec des mesures obtenues par sondages, pour estimer une vitesse moyenne de propagation de 0.13 m/ns à travers le sol gelé. Les réflecteurs les plus apparents ont été les coins de glace qui donnent des réflexions hyperboliques de grande amplitude. En raison de leur haute teneur en glace, la position approximative à long terme de la table du pergélisol a pu être reconnue le long des profils. Les interprétations sont obscurcies par les effects des cryoturbations et aussi, parce que certains horizons n'ont pas un contraste suffisant dans leurs propriétés électriques. Une information hautement détaillée peut être obtenue par la méthode radar en utilisant des vitesses lentes d'avancée, de rapides vitesses de scannages (>32 scans/s) et en utilisant des antennes de hautes fréquence (>400 MHz). Copyright © 2001 John Wiley & Sons, Ltd. [source] Three deep Alpine-permafrost boreholes in Svalbard and ScandinaviaPERMAFROST AND PERIGLACIAL PROCESSES, Issue 1 2001Ketil Isaksen Abstract The presence and thermal character of permafrost reflect past and present surface energy balances plus the heat flux from the Earth's interior. Analysis of permafrost ground temperatures constitutes a key research tool for detecting thermal anomalies caused by twentieth-century warming. Three deep boreholes in alpine permafrost were drilled in Svalbard and Scandinavia and form part of the latitudinal transect of mountain permafrost boreholes through the mountains of Europe established under the EU PACE (Permafrost and Climate in Europe) project. The northernmost borehole in the transect, at Janssonhaugen (depth 102 m), western Svalbard (78°10,46,,N, 16°28,01,,E, 270 m ASL) was drilled in May 1998. In Scandinavia, boreholes were drilled at Tarfalaryggen (depth 100 m), northern Sweden (67°55,09,,N, 18°38,29,,E, 1550 m ASL) in March 2000 and at Juvvasshøe (depth 129 m), southern Norway (61°40,32,,N, 08°22,04,,E, 1894 m ASL) in August 1999. Permafrost thickness at Janssonhaugen is estimated as approximately 220 m. The temperature profiles on Tarfalaryggen and Juvvasshøe show anomalously low geothermal gradients, indicating low heat flow through thick permafrost (,350 m and ,380 m respectively). Palaeoclimatic analysis based on inversion modelling of the ground temperature measurements at Janssonhaugen shows near surface warming of 1.5 ± 0.5 °C during the twentieth century. Both the Tarfalaryggen and Juvvasshøe boreholes also reveal thermal anomalies, which reflect a surface warming over the past decades, with a magnitude of approximately 0.5,1.0 °C. Copyright © 2001 John Wiley & Sons, Ltd. RÉSUMÉ L'existence d'un pergélisol ainsi que ses caractères thermiques reflètent la balance entre l'énergie de surface (passée et actuelle) et le flux de chaleur interne de la terre. L'étude des températures du pergélisol constitue ainsi une recherche fondamentale pour détecter les anomalies thermiques dues au réchauffement du vingtième siècle. Trois sondages profonds dans le pergélisol alpin ont été réalisés au Svalbard et en Scandinavie. Ils constituent une partie du transect en latitude de sondages du pergélisol de montagne réalisé dans le cadre du projet de l'Union Européenne Pace (Pergélisol et Climat en Europe). Le sondage le plus septentrional du transect a été foré en mai 1998 à Janssonhaugen (profondeur 102 m), à l'ouest de Svalbard (78°10,46,,N, 16°28,01,,E, à 270 m d'altitude). En Scandinavie, des sondages ont été réalisés en mars 2000 à Tarfallaryggen (profondeur 100 m) au nord de la Suède (67°55,09,,N, 18°38,29,,E, à 1550 m d'altitude) et en août 1999 à Juvvasshoe (profondeur 129 m), au sud de la Norvège (61°40,32,,N, 08°22,04,,E, à 1894 m d'altitude). L'épaisseur du pergélisol à Janssonhaugen est approximativement de 220 m. Les profils de température à Tarfalaryggen et à Juvvasshoe montrent des gradients géothermiques anormalement faibles, indiquant un faible écoulement de chaleur au travers d'un pergélisol épais (respectivement d'environ 350 m et 380 m). Des analyses paléoclimatiques basées sur un modèle d'inversion des mesures de la température du sol à Janssonhaugen indiquent un réchauffement près de la surface de 1.5 0.5 °C pendant le 20e siècle. A la fois à Tarfalarygen et à Juvvasshoe, les anomalies thermiques existantes révèlent un réchauffement de la surface d'une ampleur de approximative de 0.5 à 1.0 °C au cours des dernières décades [source] L'affaire Groupaction: un cas de politisation de la Fonction publique fédérale?CANADIAN PUBLIC ADMINISTRATION/ADMINISTRATION PUBLIQUE DU CANADA, Issue 4 2003Denis Saint-Martin Sommaire: l affaire Groupaction met en relief deux formes de politisation de la Fonction publique fédérale: l'une partisane, l'autre structurelle. La politisation de type partisan et I'intégration de personnel politique au sein de la Fonction publique via l'article 39 de laLoi sur la Fonction publique sont devenues des phénoménes plus répandus au cours des demiéres années. La notion de politisation structurelle sou-ligne comment la Fonction publique canadienne n'est pas politiquement neutre face à ceux et celles qui veulent dé-faire l'ordre fédéral. Même si elle ne constitue pas une excuse justifiant le type de comportement observé dans l'affaire Groupaction, la politisation structurelle founit le contexte pour comprendre pourquoi certains fonc-tionnaires ont pené qu'il pouvait être légitime de contourner les régles pour préServer I'unité nationale. Abstract: The Groupadion affair draws attention to two forms of politicization in the federal public service, one partisan and the other structural. Partisan politicization and the integration of political staff within the public service through Sedion 39 ofThe Public Service Employment Act have become more common in recent years. The concept of structural politicization underlines how the Canadian public service is not politically neutral in the face of those wishing to undo the federal order. While it does not constitute an excuse that could justify the type of behaviour observed in the Groupaction affair, structural politicization provides a context for understanding why some public servants thought it could be legitimate to circumvent the rules in order to preserve national unity. L'auteur remercie son assistant de recherche, Michael Dumoulin, pour son efficacité et son esprit de détective.Il remercie également Leslie A. Pal, Herman Bakvis et André J. Béanger pour leurs commentaires sur la premiére version de ce texte présenté au congrés annuel de I'Association canadienne de science politique à Halifax en mai 2003. Il remercie enfin Madame Jocelyne Bourgon et les évaluateurs anonymes de la Revue. L'auteur se dit seul responsable de I'interprétation donnée aux événements entourant cette affaire, qui faisait toujours I'objet d'enquêtes policiéres au moment de la révision finale de cet article. , les hauts fonctionnaires chargéS de la gestion des contrats ont manifesté un mépris flagrant à I'égard de la Loi,ils ont contourné b peu prés toutes les règles. Sheila Fraser, Vérificatrice généraie du Canada [source] |