Home About us Contact | |||
La Fonction Publique (la + fonction_publique)
Selected AbstractsL'affaire Groupaction: un cas de politisation de la Fonction publique fédérale?CANADIAN PUBLIC ADMINISTRATION/ADMINISTRATION PUBLIQUE DU CANADA, Issue 4 2003Denis Saint-Martin Sommaire: l affaire Groupaction met en relief deux formes de politisation de la Fonction publique fédérale: l'une partisane, l'autre structurelle. La politisation de type partisan et I'intégration de personnel politique au sein de la Fonction publique via l'article 39 de laLoi sur la Fonction publique sont devenues des phénoménes plus répandus au cours des demiéres années. La notion de politisation structurelle sou-ligne comment la Fonction publique canadienne n'est pas politiquement neutre face à ceux et celles qui veulent dé-faire l'ordre fédéral. Même si elle ne constitue pas une excuse justifiant le type de comportement observé dans l'affaire Groupaction, la politisation structurelle founit le contexte pour comprendre pourquoi certains fonc-tionnaires ont pené qu'il pouvait être légitime de contourner les régles pour préServer I'unité nationale. Abstract: The Groupadion affair draws attention to two forms of politicization in the federal public service, one partisan and the other structural. Partisan politicization and the integration of political staff within the public service through Sedion 39 ofThe Public Service Employment Act have become more common in recent years. The concept of structural politicization underlines how the Canadian public service is not politically neutral in the face of those wishing to undo the federal order. While it does not constitute an excuse that could justify the type of behaviour observed in the Groupaction affair, structural politicization provides a context for understanding why some public servants thought it could be legitimate to circumvent the rules in order to preserve national unity. L'auteur remercie son assistant de recherche, Michael Dumoulin, pour son efficacité et son esprit de détective.Il remercie également Leslie A. Pal, Herman Bakvis et André J. Béanger pour leurs commentaires sur la premiére version de ce texte présenté au congrés annuel de I'Association canadienne de science politique à Halifax en mai 2003. Il remercie enfin Madame Jocelyne Bourgon et les évaluateurs anonymes de la Revue. L'auteur se dit seul responsable de I'interprétation donnée aux événements entourant cette affaire, qui faisait toujours I'objet d'enquêtes policiéres au moment de la révision finale de cet article. , les hauts fonctionnaires chargéS de la gestion des contrats ont manifesté un mépris flagrant à I'égard de la Loi,ils ont contourné b peu prés toutes les règles. Sheila Fraser, Vérificatrice généraie du Canada [source] Innovations du travail et syndicats de la fonction publique: un partenariat À construireANNALS OF PUBLIC AND COOPERATIVE ECONOMICS, Issue 2 2006Denis Harrisson Résumé,:,Au cours des dix dernières années, les acteurs de l'administration publique du Québec ont expérimenté une configuration organisationnelle créative et originale constituée des Comités ministériels sur l'organisation du travail (CMOT). Peu d'études et de recherches se sont intéressées à cette forme de partenariat entre l'État, les syndicats et les associations professionnelles. Nous proposons une étude de cas de trois CMOT que nous considérons comme étant des innovations sociales dans l'administration publique. Les acteurs ont du mal à s'entendre sur les frontières délimitant la zone d'influence des CMOT au sein des ministères. Des nouvelles tensions naissent entre les gestionnaires et les représentants syndicaux. Néanmoins, une nouvelle zone de coopération se forme conduisant à un nouvel équilibre dans les relations entre les acteurs de l'administration publique. Nous proposons une analyse de la mise en place des CMOT, de sa lente évolution marquée de ruptures et de reprises. Malgré les obstacles, les acteurs s'entendent pour affirmer que le partenariat est nécessaire à la bonne marche du processus de transformation de l'administration publique. [source] Canada's IMF executive directorCANADIAN PUBLIC ADMINISTRATION/ADMINISTRATION PUBLIQUE DU CANADA, Issue 2 2010Bessma Momani Little is known about this position in the public service. This article seeks to assess the degree of autonomy of Canadian directors from Ottawa, the nature of the IMF's agenda items proposed by Canada's executive directors, and, most importantly, whether these agenda items originate from the Department of Finance and the Bank of Canada or from the directors' office in Washington directly. The author also seeks to better understand the hiring and recruitment of Canada's IMF executive directors. Sommaire : Cet article tente de fournir une évidence empirique sur les capacités d'autonomie et de choix des questions à l'ordre du jour dont jouit l'administrateur du Fonds monétaire international pour le Canada à Washington, D.C., dans le but de favoriser le débat théorique. Ce poste est peu connu dans la fonction publique. L'article cherche àévaluer le degré d'autonomie des administrateurs canadiens par rapport à Ottawa; la nature de certaines questions à l'ordre du jour du FMI proposées par les administrateurs du Canada; et, plus important encore, il cherche à savoir si ces questions proviennent du ministère des Finances et de la Banque du Canada ou bien directement du bureau de l'administrateur à Washington. L'auteur cherche également à mieux comprendre le processus d'embauche et de recrutement des administrateurs du FMI pour le Canada. [source] The Canadian public service has a personalityCANADIAN PUBLIC ADMINISTRATION/ADMINISTRATION PUBLIQUE DU CANADA, Issue 3 2006Donald J. Savoie This paper argues that this view no longer reflects reality. It looks to developments in both countries to justify this contention, maintaining that the claim is even more relevant in Canada than in the United Kingdom. The public service's separate identity can be found in our unwritten, informal constitution. A number of measures introduced in recent years, including access to information and whistleblowing legislation, combined with other developments, such as the role played by the public service in a transition to a new government and a number of judicial decisions, have also given a distinct persona and a constitutional personality to the public service. The implications for the relationship between politicians and public servants and for accountability in government are far-reaching. The challenge now is to put in place measures designed to protect the non-partisan, professional character of the public service. Sommaire: La notion selon laquelle la fonction publique n'a pas de personnalité constitutionnelle ni d'identité distincte du gouvernement du jour a été un élément clé dans les négociations qui guident les relations entre le Parlement, les ministres et les fonctionnaires en Grande-Bretagne tout comme au Canada. Cet article prétend que ce point de vue ne reflète plus la réalité. II étudie les faits nouveaux dans les deux pays pour justifier cette assertion, et maintient que cette allégation est encore plus pertinente au Canada qu'au Royaume-Uni. L'identité distincte de la fonction publique peut se trouver dans notre constitution orale, informelle. Un certain nombre de mesures adoptées ces dernières années - dont les lois sur l'accès à l'information et sur la dénonciation - s'ajoutant à d'autres développements tels que le rôle joué par la fonction publique au cours de la transition vers un nouveau gouvernement et un certain nombre de jurisprudences, ont aussi donné une identité distincte et une personnalité constitutionnelle à la fonction publique. Les implications que cela entraîne pour les relations entre les politiciens et les fonctionnaires ainsi que pour l'imputabilité au sein du gouvernement sont très vastes. Dés lors, le défi consiste à mettre en place des mesures conçues pour protéger l'aspect professionnel et non partisan de la fonction publique. [source] |