De Madagascar (de + madagascar)

Distribution by Scientific Domains


Selected Abstracts


Electrodynamic Disaggregation: Does it Affect Apatite Fission-Track and (U-Th)/He Analyses?

GEOSTANDARDS & GEOANALYTICAL RESEARCH, Issue 1 2010
Jörg Giese
désagrégation électrodynamique; analyse des traces de fission sur apatite; recuit; analyse (U-Th)/He; diffusion de l'He Apatite fission-track and (U-Th)/He analyses require the liberation of intact idiomorphic apatite grains from rock samples. While routinely being carried out by mechanical methods, electrodynamic disaggregation (ED) offers an alternative approach. The high-voltage discharges produced during the ED process create localised temperature peaks (10000 K) along a narrow plasma channel. In apatite, such high temperatures could potentially reduce the length of fission tracks, which start to anneal at temperatures > 60 °C, and could also enhance He diffusion, which becomes significant at 30,40 °C over geological time scales. A comparison of fission-track analyses and (U-Th)/He ages of apatites prepared both by mechanical (jaw crusher, disk mill) and ED processing provides a way of determining whether heating during the latter method has any significant effect. Apatites from three samples of different geological settings (an orthogneiss from Madagascar, the Fish Canyon Tuff, and a muscovite-gneiss from Greece) yielded statistically identical track length distributions compared to samples prepared mechanically. Additionally, (U-Th)/He ages of apatites from a leucogranite from Morocco prepared by both methods were indistinguishable. These first results indicated that during electrodynamic disaggregation apatite crystals were not heated enough to partially anneal the fission tracks or induce significant diffusive loss of He. Les analyses des traces de fission et des rapports isotopiques (U-Th)/He sur apatite nécessitent la séparation de grains intacts et automorphes d'apatite à partir des échantillons de roche. La désagrégation électrodynamique (DE) offre une approche alternative aux méthodes mécaniques utilisées actuellement en routine. Les décharges de haute tension produite pendant le processus de DE entrainent la formation de pics de température (10000 K) localisés le long d'un étroit canal de plasma. Dans l'apatite, de telles températures peuvent potentiellement réduire la longueur des traces de fission, qui commencent à recuire à des températures > 60 °C, et peuvent aussi favoriser la diffusion de l'Hélium, qui devient significative à des températures de 30,40 °C sur des échelles de temps géologiques. Une comparaison des résultats obtenus à partir des analyses des traces de fission et des âges (U-Th)/He sur des apatites séparées par des moyens mécaniques (concasseur à mâchoires, broyeur à disque) et sur d'autres séparées par la méthode de désagrégation électrodynamique offre un moyen de déterminer si le chauffage lié,à la seconde méthode a un effet significatif. Les apatites séparées par la méthode DE à partir de trois échantillons provenant de différents contextes géologiques (un orthogneiss de Madagascar, le tuf de Fish Canyon et un gneiss à muscovite de Grèce) fournissent des distributions de longueurs de trace de fission statistiquement identiques par rapport à des échantillons préparés mécaniquement. En outre, des âges (U-Th)/He obtenus à partir d'apatites provenant d'un leucogranite du Maroc et préparées par les deux méthodes (DE et mécaniques) sont indiscernables. Ces premiers résultats indiquent que, pendant la désagrégation électrodynamique, les cristaux d'apatite n'ont pas été suffisamment chauffés pour soit recuire partiellement les traces de fission soit provoquer une perte significative par diffusion de l'He. [source]


Assessment of Rhodamine B for labelling the plague reservoir Rattus rattus in Madagascar

AFRICAN JOURNAL OF ECOLOGY, Issue 3 2010
Soanandrasana Rahelinirina
Abstract The black rat is the main plague reservoir in rural foci in Madagascar, inside the villages as well as in the cultivated areas around. We have evaluated the potentialities of mass-marking of rats, using baits containing Rhodamine B (RB) in order to get a tool to study the movements of rats and to understand the spread of plague. Laboratory experiments demonstrated that: (i) rats were more attracted by the rodent granules and peanut butter; (ii) incorporation of RB in baits did not reduce their appetence; (iii) RB lasted for 60 days in rat vibrissae and 180 days in rat hairs; and (iv) consumption of baits during a week was under the lethal dose. Field tests have been realized comparatively among 24 highland villages where plague is endemic, in different contexts: baits inside houses or around the village, baits with and without RB, rats captured 1, 2 and 3 months after the marking. No negative effect of the RB on population dynamics of rats or fleas on them was observed. The effectiveness of the marking was comparable between males and females. This technique of collective marking appears very valuable for monitoring rat movements in plague foci. Résumé Le rat noir est le principal réservoir de la peste dans les foyers ruraux de Madagascar, dans les villages comme dans les zones cultivées environnantes. Nous avons évalué les potentialités de marquage en masse de rats avec des appâts contenant de la Rhodamine B (RB) afin de disposer d'un outil pour étudier les déplacements des rats et de comprendre la dispersion de la peste. Les expériences en laboratoire ont montré que : (i) les rats étaient plus attirés par les granulés pour rongeurs et le beurre de cacahuète; (ii) l'adjonction de RB dans les appâts ne réduisait pas leur appétence; (iii) la RB persistait pendant 60 jours dans les vibrisses des rats, et 180 jours dans leurs poils; et (iv) la consommation des appâts pendant une semaine restait en dessous de la dose létale. Des tests sur le terrain dans 24 villages des hauts plateaux où la peste est endémique étaient réalisés dans différents contextes: appâts dans les maisons et autour des villages, appâts avec ou sans RB, rats capturés un, deux ou trois mois après le marquage. Aucun effet négatif de la RB sur la dynamique de population des rats ou des puces qui les parasitent n'a été observé. L'efficacité du marquage était comparable chez les mâles et les femelles. Cette technique de marquage collectif apparaît très intéressante pour suivre les déplacements des rats dans les foyers de peste. [source]


Hunting, disturbance and roost persistence of bats in caves at Ankarana, northern Madagascar

AFRICAN JOURNAL OF ECOLOGY, Issue 4 2009
Scott G. Cardiff
Abstract Surveys and monitoring of 37 caves in and around the Ankarana Special Reserve, northern Madagascar, yielded evidence of hunting of bats and potential disturbance of bats by miners and tourists, and colony counts for several bat species of potential conservation concern. Colony size decreased by 95% and 14% for a colony of Hipposideros commersoni and a colony of Eidolon dupreanum, respectively, when recent evidence of hunting occurred at those colonies and those declines are probably attributable to hunting. Evidence of hunting occurred commonly at the roosts of those species and most commonly at the roosts of Rousettus madagascariensis. Hunting of pteropodids was associated with high vulnerability of roosts to hunters, little forest buffer between the cave and open savannah and the absence of tombs in the cave. Roost sites of the hunted species persisted for at least several years and this regularity may facilitate hunting. This work supports the ranking of E. dupreanum, R. madagascariensis and H. commersoni as species of conservation concern. Managers should consider the impact of tourist visits on bats and of increasing access to caves for tourism. Conservation efforts for the hunted species should also seek to protect vulnerable and unprotected cave roosts. Résumé Des études et un suivi continu de 37 grottes dans la Réserve Spéciale d'Ankarana et dans les environs, dans le nord de Madagascar, ont permis de récolter des preuves de la chasse aux chauves-souris et de l'éventuel dérangement des chauves-souris par des mineurs et des touristes; et des comptes de colonies pour plusieurs espèces dont le statut de conservation pourrait être inquiétant. La taille des colonies avait baissé de 95% et de 14% respectivement pour Hipposideros commersoni et pour Eidolon dupreanum, lorsque des preuves récentes de chasse sont apparues dans ces colonies; ces déclins sont probablement dus à la chasse. Des preuves de chasse étaient réguliérement présentes aux dortoirs de ces espèces, et plus communes encore aux dortoirs de Rousettus madagascariensis. La chasse des ptéropodidés était associée à une grande vulnérabilité des dortoirs face aux chasseurs, à une petite zone forestière tampon entre la grotte et la savane ouverte, et à l'absence de tombes dans la grotte. Les sites de repos des espèces chassées existaient depuis plusieurs années au moins, et cette persistance pourrait faciliter la chasse. Ce travail soutient le classement de E. dupreanum, R. madagascariensis et H. commersoni parmi les espèces dont le statut de conservation est inquiétant. Les gestionnaires devraient considérer l'impact des visites de touristes sur les chauves-souris et de l'augmentation de l'accès aux grottes pour le tourisme. Les efforts de conservation des espèces chassées devraient aussi viser à protéger les dortoirs dans des grottes vulnérables et non protégées. [source]


The food habits of a Malagasy Giant: Hipposideros commersoni (E. Geoffroy, 1813)

AFRICAN JOURNAL OF ECOLOGY, Issue 3 2009
Andrinajoro A. Rakotoarivelo
Abstract Hipposideros commersoni is a large microchiropteran bat endemic to Madagascar. We analysed fragments of its prey from faeces and from underneath feeding perches to describe its diet from four sites. Diet was similar across sites and Coleoptera was the main prey item by percentage volume (75%), followed by Hemiptera (13%). Carabidae and Scarabidae were the most frequent coleopterans found in the diet. Direct observations (n = 3) were made of bats flying short distances from perches along forest trails to prey on Cicadidae (c. 20 mm in length) located on tree trunks. There were differences in the composition of faecal samples collected form netted bats and pellets collected under feeding perches, with the latter consisting of more Blattoptera (Blattellidae ,cockroaches'). Hipposideros commersoni appears to have a unique foraging behaviour and diet among Malagasy microchiropterans and its preference for certain Coleoptera and other large invertebrates may account for reported seasonal variation in body fattening and activity. Résumé Hipposideros commersoni est une grande chauve-souris microchiroptère endémique de Madagascar. Nous avons analysé des fragments de proies à partir des excréments et sous les perchoirs où elle se nourrit pour décrire son régime alimentaire sur cinq sites. Le régime était semblable sur tous les sites, et les coléoptères constituent les proies principales en pourcentage du volume (75%), suivis par les hémiptères (13%). Les carabidés et les scarabidés sont les coléoptères trouvés le plus fréquemment dans le régime alimentaire. Des observations directes (n = 3) ont été faites de chauves-souris volant sur de courtes distances à partir de leur perchoir le long de pistes forestières pour attraper des cicadidés (env. 20 mm. de long) posés sur des troncs d'arbres. Il y avait des différences dans la composition des échantillons de crottes récoltés à partir de chauves-souris capturées dans des filets et celle des pelotes récoltées sous les perchoirs, ces dernières contenant plus de Blattoptères (Blattellides , cancrelats). Hipposideros commersoni semble avoir un comportement et un régime alimentaires uniques parmi les microchiroptères malgaches, et sa préférence pour certains coléoptères et pour d'autres grands invertébrés pourrait intervenir dans les variations saisonnières rapportées du taux de graisse dans le corps et de l'activité. [source]


Nectarivory by Endemic Malagasy Fruit Bats During the Dry Season,

BIOTROPICA, Issue 1 2006
Daudet Andriafidison
ABSTRACT Madagascar has a distinctive fruit bat community consisting of Pteropus rufus, Eidolon dupreanum, and Rousettus madagascariensis. In this study, we observed fruit bat visits to flowering baobabs (Adansonia suarezensis and Adansonia grandidieri) and kapok trees (Ceiba pentandra) during the austral winter. Eidolon dupreanum was recorded feeding on the nectar of baobabs and kapok, P. rufus was observed feeding on kapok only and no R. madagascariensis were seen. Three mammals species, two small lemurs (Phaner furcifer and Mirza coquereli) and E. dupreanum, made nondestructive visits to flowering A. grandidieri and are therefore all potential pollinators of this endangered baobab. This is the first evidence to show that A. grandidieri is bat-pollinated and further demonstrates the close link between fruit bats and some of Madagascar's endemic plants. Eidolon dupreanum was the only mammal species recorded visiting A. suarezensis and visits peaked at the reported times of maximum nectar concentration. Pteropus rufus visited kapok mostly before midnight when most nectar was available, but E. dupreanum visited later in the night. These differences in timing of foraging on kapok can be explained either by differing distances from the roost sites of each species or by resource partitioning. We advocate increased levels of protection, education awareness, and applied research on both mammal-pollinated baobab species and fruit bats, and suggest that both baobabs and bats are candidate "flagship species" for the threatened dry forests of Madagascar. RESUME Madagascar a une remarquable communauté de chauves-souris frugivores comprenant Pteropus rufus, Eidolon dupreanum et Rousettus madagascariensis. Dans le cadre de la présente étude, nous avons observé les visites que les chauves-souris effectuent sur les baobabs (Adansonia suarezensis et Adansonia grandidieri) et les kapokiers (Ceiba pentandra) en floraison durant l'hiver austral. Eidolon dupreanum a été observé se nourrissant du nectar des baobabs et des kapokiers, Pteropus rufus a été observé en train de se nourrir des kapokiers uniquement, et aucun Rousettus madagascariensis n'a pu être recensé. Trois espèces de mammifères, deux lémuriens (Phaner furcifer, Mirza coquereli) et Eidolon dupreanum, effectuent des visites non destructives des fleurs d' A. grandidieri et sont, de ce fait, des pollinisateurs potentiels de cette espèce de baobab en danger. Il s'agit de la première preuve qu' A. grandidieri est pollinisé par les chauves-souris. Cette observation démontre aussi le lien étroit qui existe entre les chauves-souris frugivores et quelques-unes des plantes endémiques de Madagascar. Eidolon dupreanum est la seule espèce observée sur Adansonia suarezensis et les visites sont plus fréquentes aux heures de concentration maximale de nectar. Pteropus rufus visite les kapokiers, surtout avant minuit, lorsque les nectars sont encore disponibles. En revanche, la visite effectuée par Eidolon dupreanum a lieu plus tard dans la nuit. Cette différence d'heures de fourrage sur les kapokiers pourrait être justifiée par l'inégalité de la distance des gîtes de chaque espèce ou par le partage des ressources. Aussi recommandons-nous le renforcement des mesures de protection, des activités d'IEC et de la recherche appliquée aux espèces de baobab pollinisées par des mammifères et les chauves-souris frugivores. Nous suggérons l'intégration des baobabs et des chauves-souris dans la liste des espèces " flagship" pour les forêts caducifoliées en danger à Madagascar. [source]