Construction Sociale (construction + sociale)

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Selected Abstracts


"Choice" in Filial Care Work: Moving beyond a Dichotomy

CANADIAN REVIEW OF SOCIOLOGY/REVUE CANADIENNE DE SOCIOLOGIE, Issue 3 2009
LAURA M. FUNK
Les auteures analysent le concept du «choix» dans le travail des aidants naturels filiaux. Dans la documentation théorique et empirique sur le travail des aidants naturels, une dichotomie entre le «choix» et l'«obligation» est considérée comme une construction sociale. Néanmoins, cette dichotomie ne reflète pas adéquatement les expériences familiales de fourniture de soins; par exemple, le choix et l'obligation ne constituent pas des motivations mutuellement exclusives. Ils sont plutôt «relationnels», «contextuels» et manifestes dans l'interaction entre des macro et des microcontextes. La dichotomie choix-obligation est également idéologique. Sur le plan de la politique morale, elle fait la promotion du déchargement de la responsabilité des gouvernements sur les familles, elle obscurcit la complexité des relations filiales et peut même promouvoir l'ambivalence psychologique. In this paper, we discuss the concept of "choice" in filial care work. A dichotomy between choice and obligation is constructed in theoretical and empirical literature on filial care work. However, this dichotomy does not adequately reflect family caregiving experiences; for instance, choice and obligation are not mutually exclusive motivations. Rather, choice and obligation are "relational" and "contextual" and manifest in the interaction between macro- and micro-contexts. The choice-obligation dichotomy is also ideological. At the moral-political level, it promotes the downloading of responsibility by governments to family, obscures the complexity of filial relationships, and may even promote psychological ambivalence. [source]


Fallen Women and Rescued Girls: Social Stigma and Media Narratives of the Sex Industry in Victoria, B.C., from 1980 to 2005,

CANADIAN REVIEW OF SOCIOLOGY/REVUE CANADIENNE DE SOCIOLOGIE, Issue 3 2006
HELGA KRISTIN HALLGRIMSDOTTIR
Cet article compare les portraits médiatiques de personnes qui travaillent dans l'industrie du sexe avec les représentations de soi de ces travailleurs, représentations qui incluent leurs origines personnelles et leurs expériences vécues au quotidien. Notre objectif est de jauger la distance empirique entre les descriptions médiatiques et la réalité vécue de ces travailleurs puis de comprendre comment les médias contribuent à cons-truire, reproduire et approfondir les stigmates sociaux associés au travail dans l'industrie du sexe. Nous avangons que le fait de distinguer la variabilité historique et spatiale de ces stigmates ainsi que le fait d'expli-quer leurs racines dans les activités de sens et de pratiques des auteurs et autorités médiatiques représentent une avancée cruciale pour la compréhension de leur construction sociale. This paper compares media portrayals of people who work in the sex industry with these workers' self-reports of their personal backgrounds and experiences of what they do for a living. Our aim is to first, gauge the empirical distance between media depictions and workers' lived reality, and second, to understand how the media contributes to constructing, reproducing and deepening the social stigmas associated with working in the sex industry. We argue that pulling apart the historical and spatial variability of these stigmas and explicating their roots in the meaning-making activities of media authors and authorities is a crucial step towards understanding their social construction. [source]


On the Assimilation of Racial Stereotypes among Black Canadian Young Offenders*

CANADIAN REVIEW OF SOCIOLOGY/REVUE CANADIENNE DE SOCIOLOGIE, Issue 3 2005
JOHN F. MANZO
Les auteurs de 1'article se penchent sur l'assimilation et la répétition des stéréotypes raciaux chez les Noirs canadiens en analysant des interviews semi-dirigées réalisées auprès de huit Noirs ou répondants de race mixte déclarés jeunes contrevenants. Dans leur enquête, ils tentent surtout de déterminer si cette assimilation peut être observée dans le discours des interviewés et jusqu'à quel point. Ils examinent de plus si le concept de soi des répondants entraîne Incorporation d'un profil de « criminel » a leur identité de Noir. Utilisant la construction sociale, les théories postcoloniales et de la transmission culturelle pour étayer cette analyse, les interviews sont examinées pour déterminer si les opinions stéréotypées sur les Noirs sont constitutives de la vision qu'ils ont d'euxmêmes et jusqu'à quel point. Les conclusions de l'étude semblent indiquer que les personnes ayant participéà cette étude-ci non seulement reconnaissent de tels stéréotypes, mais également les adoptent et les font leurs. This paper investigates the assimilation and iteration of racial stereotypes among Black Canadians by inspecting open-ended interviews with eight Black or mixed-race respondents who are adjudicated young offenders. The focus of this investigation is on whether, and to what extent, this assimilation can be observed in interviewees' discourse and, moreover, whether the speakers' self-concepts entail their incorporation of "criminal" as an aspect of Black identity. Using social construction, post-colonial and cultural transmission theories to inform this analysis, interviews are inspected to determine whether and to what extent stereotypical views of Black persons are constitutive of the subjects' views of themselves. Findings suggest not only that the persons under study here recognize such stereotypes, but also that they adopt and embrace them. [source]


Safe place or ,catastrophic society'?

THE CANADIAN GEOGRAPHER/LE GEOGRAPHE CANADIEN, Issue 4 2000
Perspectives on hazards, disasters in Canada
The essay introduces public risk and destructive events in Canada, their conceptual and policy implications. The discussion is developed in four main steps. First, some widely held, if contradictory, perceptions of public security are identified. A relatively high level of personal safety for most Canadians is attributed to large government and private investments. But these have not prevented recurring disasters, nor singular vulnerability for certain groups and parts of the country. Meanwhile, some novel dangers of modern living compromise the safety of all Canadians. The second section examines evidence of losses from a broad range of hazards, and related, risk-averting investments. The national geography of dangers is shown to have been transformed and reorganized by post-World War II developments. Losses, even from natural hazards, are identified with common, nationwide behaviours and infrastructure, especially motorised mobility and consumer products. A fourth section looks at some appropriate conceptual frameworks. Charles Perrow's idea of ,organizational society' is considered, and Ulrich Beck's of ,risk society', including his view that late modern societies shift towards a ,catastrophic' condition. In general, the Canadian scene and these ideas support a human ecological view of modernity, but challenge an agent-specific and extreme event approach that had prevailed in hazards geography. ,Manufactured' vulnerability is a neglected but decisive element. The social space of risks is shown to be recast around changing priorities for, and social justice in, public security and emerging crises of personal safety. Risk aversion turns upon questions of the acceptability of risks, acceptance for and by whom, and how it is achieved. For academic work, this suggests a reexamination of risk knowledge and its ,social construction'. La dissertation aborde le sujet des évènements destructifs et du risque public au Canada, leurs implications conceptuels et de principe. La discussion est développée en quatre étapes principales. Premièrement, certaines perceptions de la sécurité publique tenues par beaucoup, non sans être contradictoires, sont identifiées. Un niveau relativement élevé de sécurité personnelle pour la plupart des canadiens est attribuéà un gouvernement de grande taille et aux investissements privés mais ceux-ci n'ont pas empêché des désastres de se reproduire, ni une vulnérabilité singulière pour certains groupes et certains endroits du pays. Entretemps, de nouveaux dangers de la vie moderne compromettent la sécurité de tous les canadiens. La deuxième section examine la preuve d'une perte à partir d'une gamme étendue de risques et d'investissement risqués et apparentés. II est montré que la géographie nationale des dangers a été transformée et réorganisée par des développements de l'après seconde guerre mondiale. Les pertes, même provenant de risques naturels, sont identifiées avec des comportements et infrastructures en commun et dans tout le pays, spécialement la mobilité motorisée et les produits de consommation. Une quatrième section examine les supports de travail conceptuels appropriés. L'idée de Charles Perrow d'une ,société structurelle' est prise en considération, et celle d'Ulrich Beck d'une ,sociétéà risque' comprenant sa vue que les dernières sociétés modernes s'accélèrent vers une condition ,catastrophique'. En général, le monde canadien et ces idées soutiennent une vue humaine et écologique de la modernité, mais défie un agent spécifique et une approche extrême des évènements qui avait prévalu dans la géographie des risques. La vulnérabilité,fabriquée' est un élément négligé mais décisif. II est démontré que le rôle de l'espace de risques social est redistribué selon des priorités qui changent pour, et la justice sociale dans, la sécurité publique et les crises qui émergent dans la sécurité personnelle. L'aversion des risques révolve autour des questions d'acceptabilité des risques, risques acceptés pour et par qui, et la façon dont cela est accompli. En ce qui concerne un travail théorique, cela suggère une réexamination de la connaissance des risques et de sa ,construction sociale'. [source]